Plusieurs beaux moments à Kamsar et les environs récemment!
Tout d’abord, la semaine dernière, nous sommes allés sur l’île de Taigbe. C’est une île typique africaine. Pour l’atteindre, nous devions prendre une pirogue, c’est-à-dire une barque de bois sculptée à partir d’un seul tronc d’arbre. En plus, nous devions être debout à l’intérieur : question d’équilibre! Une chance que la traversée n’est pas trop longue! Sur l’île nous avons fait une belle randonnée à travers les rizières et la brousse : c’était magnifique! Après 1 heure de marche sur l’île, nous sommes arrivés au village. Les maisons étaient typiques, fabriquées à partir de pierres et de paille. Les gens étaient gentils et accueillants! Nous avons même eu la chance de discuter avec le chef du village! Nous nous sommes aussi grandement amusés avec les enfants là-bas! Ils étaient bien drôles et ils nous suivaient partout dans le village! C’était une superbe journée remplie de magnifiques découvertes et c’était d’autant plus magnifique puisque nous ne nous attendions pas à toutes ces merveilles. Nous allons certainement y retourner afin de retourner voir les villageois et d’aller explorer la plage. Semble-t-il qu’il y a une belle plage au bout de l’île, mais elle était inaccessible pour l’instant à cause de l’accumulation d’eau à travers les rizières. Après les pluies, lorsque le niveau de l’eau aura diminué, nous y retournerons!
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Paysage sur l'ïle de Taigbe. Les petits points noirs sont tous des crabes! |
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Des enfants devant une maison africaine |
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OK! On joue à où est Annick...! |
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Les enfants qui nous suivent! |
Ce week-end, nous sommes allés à Boke : un village à 50 km de Kamsar. Nous sommes allés au musée de l’esclavage qui était malheureusement en rénovation. Nous avons toutefois pu visiter la prison où les Français entassaient les esclaves avant de les mettre sur les bateaux. Nous avons pu constater que pour certains Guinéens, le ressentiment est toujours bien présent envers les Français. Par contre, certains autres regardent vers le futur. Bien qu’ils ne pardonneront probablement jamais et n’oublieront jamais, ils ont décidé de regarder vers l’avant. Nous avons pu constater qu’il s’agit là de deux façons bien différentes de gérer ce ressentiment et que c’est à chacun de le vivre à sa façon. Au même endroit, nous avons aussi pu visiter un atelier de sculptures. Ce que les artisans arrivent à faire est très impressionnant. Nicholas aura prochainement un gros djembé et Annick, un vieux balaphone (genre de xylophone africain) utilisé dans les théâtres guinéens! On vous montre les photos dès que nous les recevons! Ensuite, petit tour inévitable au marché du village et retour à la maison!
Arrêtons maintenant le suspense et révélons l’endroit de notre prochain voyage, en décembre. Nous irons passer 1 mois en Zambie, au Botswana et en Namibie! Départ des chutes Victoria en Zambie, ensuite, tour du Botswana avec une agence d’aventures (on le sait, on devient moins téméraire…! Mais on devait le faire ainsi question de sécurité de conduite!) et pour terminer, un magnifique trip en Namibie où nous serons en autonomie avec location de pick-up et tente sur le toit de celle-ci (principalement pour les animaux, on suppose!). Ça devrait être tout un trip à la hauteur de notre goût pour l’aventure!
Pour terminer, nous ne pouvions passer sous silence des moments de pur bonheur vécus récemment avec la façon de prononcer le français de certains Guinéens. Bien que plusieurs parlent très bien le français, ils le parlent évidemment avec un accent guinéen ce qui peut mener à certains mots étranges et à des incompréhensions des plus hilarantes! Tout d’abord, notre jardinier est incapable de prononcer le « x » dans taxi. Quand il le prononce, il dit un « taski »! Pour l’aider avec ce mot, Annick l’avait mis dans ses exercices d’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Pour l’instant, rien à faire, ça sort toujours de la même manière! Ensuite, récemment, il y a eu certains problèmes d’approvisionnement à partir de Conakry ce qui a fait augmenter le prix de certains fruits et légumes, comme les goyaves. Le lundi, quand la vendeuse de fruits et légumes vient à la maison, Annick lui dit qu’elle aimerait bien avoir des goyaves. La vendeuse lui dit qu’elle va revenir le lendemain avec des goyaves (évidemment, ce ne sera pas le lendemain, mais ça, c’est normal! Aucun problème ici! ; - ). Lorsqu’elle revient, Annick lui demande pourquoi elle n’a pas de goyaves et elle lui répond : « Les goyaves, cé cer, madame ». Le caractère gras doit se lire : « c’est cher »! Ça y est, nous ne pouvons plus dire cette expression sans le dire comme la vendeuse! Maintenant, le meilleur pour la fin! Un expat entre à l’épicerie et demande s’il y a des œufs (à lire sans prononcer le « f » pour les besoins de la cause. Et aussi, pour votre information, tout comme parfois il manque de lait… ce n’est pas automatique qu’une épicerie ait des œufs!). Le commis lui dit : « Oui, oui, nous avons le zeu de Trouble, le zeu de mémoire, le zeu de cartes… » Pendant un moment, l’expat ne comprend pas… mais il en vient à comprendre que le Guinéen a compris des «jeux »! Les Guinéens prononcent les « j » comme les « z » et quand on prononce le mot « œufs » avec la liaison du « s » de « des » et en s’abstenant de prononcer le « f », on obtient exactement la même sonorité! L’expat en train de surement mourir de rire, lui répète qu’il veut des œuFs! Wow, quelle histoire!
On vous embrasse!
Annick et Nicholas
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Scène typiquement africaine!
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