vendredi 25 janvier 2013

L’arrivée et la découverte du Burkina Faso!

L’arrivée et la découverte du Burkina Faso!
Sahel, 23 janvier 2013

Me voilà déjà au BOUrkina Faso (très important de le prononcer comme il se doit!) depuis plus d’une semaine et tout se déroule très bien! Mais je ne vais pas vous parler de travail! Hihihi!

Depuis la première journée, le Burkina est vraiment un coup de cœur. La tranquillité de Ouagadougou, sa simplicité, les gens souriants et respectueux qui serrent la main en claquant des doigts (je devrai vous montrer!) et finalement le site minier, en plein désert, qui regorge de gens supers, nationaux comme expats!

Aujourd’hui, j’ai eu la chance de sortir du site pour visiter deux villages et la fosse de Falagountou, endroit d’orpaillage traditionnel. Les maisons en terre (majoritairement carrées et pas rondes comme celles de la Guinée), la poussière, quelques petits sites d’orpaillage, les ânes, les arbres minces et sèches et les nombreux puits d’eau sont caractéristiques du paysage sahélien. Et partout, les jolies sourires et l’accueil!
Un village typique du Sahel burkinabé
C'est vraiment le désert!
Le plus impressionnant de cette escapade fut nulle doute la visite de la fosse… Des centaines de gens qui travaillent manuellement, creusent d’abord la terre avec une pioche, y ramassent la roche, la broient (avec un gros pilon) et la passent ensuite dans un tamis afin d’y récupérer l’or qui s’y trouve. Le tout est ensuite vendu à des commerçants qui rapporte le butin à Ouagadougou, la capitale. La fosse s’étend sur quelques kilomètres et ressemble à une fourmilière humaine. Les gens qui y travaillent sont brûlés par la poussière et le soleil, mais tout le monde est de bonne humeur! Cette vision des orpailleurs travaillant à la sueur de leur front restera sans doute pour toujours dans mes mémoires bOUrkinabées!

Je vous mets des photos, ça représente bien.
Les orpailleurs qui travaillent davantage en surface
Les femmes portent les charges sur leur tête... c'est très lourd.
Une dame qui travaille très fort, mais toujours avec le sourire!
La photo semble flou... non, non, c'est la poussière! De plus, le trou a été creusé manuellement! Au départ, la terre était à la hauteur des gens dans le haut de la photo!
La terre et les arbres sont très sèches.

Allez, à bientôt!
Annick

vendredi 11 janvier 2013

Un nouveau départ pour 2013


Kamsar, 11 janvier 2013

Beaucoup de choses changeront dans les prochains jours à Kamsar. Annick quittera la Guinée pour le Burkina Faso où elle a déniché un emploi sur un site minier. Nicholas demeurera à Kamsar afin de continuer son contrat et aussi d’aller monter de grosses montagnes! ;-) Nous ne savons pas encore ce qu’il adviendra du blog, mais son titre est toujours d’actualité : Nic et Annick en Afrique! L’aventure continue!

On vous embrasse!
Annick & Nicholas

L’Afrique du Sud et sa diversité! (Partie 3 et fin)


Kamsar, 11 janvier 2013
 
Nous quittons maintenant les montagnes afin de se diriger vers la côte. Longue journée de route dans la province pas nécessairement la plus belle ni la plus sécuritaire et nous voyons la mer pour la première fois à East London. Ici, uniquement un arrêt-dodo puisque le lendemain, nous nous dirigeons vers une route qui longe l’océan! Sur la côte, l’ambiance est relax, il y a des surfers, de jolies villes pour faire du shopping, des maisons dignes des films d’Hollywood… C’est super! Ce sont les vacances qui commencent! Le soir, nous dormons au camping tout juste à côté du saut en bungee à partir d’un pont le plus haut au monde (216 m.). Dans l’après-midi, nous avons pu aller voir quelques personnes sauter ; demain, ce sera le tour de Nicholas! Il en a tellement parlé, c’est le temps d’y aller! Annick monte aussi sur le pont et le petit passage (à pas mal 216 m. de hauteur) avec un plancher en treillis de fer est suffisant pour ce qu’elle peut supporter! Le tout est super bien organisé et Nic vit l’émotion forte tant attendue! Si vous voulez rire, demandez-lui de vous montrer la vidéo de son saut! Plaisir garanti! Nous continuons ensuite notre chemin sur la « Garden route ». La vue est incroyable avec une forêt indigène et dense d’un côté et de l’autre, l’océan. Nous nous rendons jusqu’à Mossel Bay, ville charmante où nous mangeons les meilleurs calmars jamais goûtés et où Nic se fait ENFIN couper les cheveux! ;-) (Toujours un bon moment!)
Le pont d'où Nic a sauté!
Le lendemain, en nous rendant vers Hermanus, nous passons par Cap Agulhas, point le plus au sud de l’Afrique et endroit où les océans indien et atlantique se rencontrent. La mer est turquoise, déchainée et froide, le soleil est bien présent (ENFIN!) et on en profite pour y faire un pique-nique. Le reste de la route vers Hermanus fut fabuleuse! C’est aujourd’hui Noël, mais par manque de restaurants ouverts, nous mangeons des « fish & chips » et un curry préparés avec amour par un Indien qui ne fête pas Noël! Le lendemain, une autre activité extrême nous attend : la plongée avec les grands requins blancs! Sans aller très loin de la côte (c’est ça qui est inquiétant!), Nic a pu aller dans une cage et voir les requins de très près! Même sur le bâteau, c’est très impressionnant! Une belle activité, mais beaucoup moins épeurante que ce que l’on croyait!
La vue à Cap Agulhas
La cage dans laquelle Nic a pu voir les requins
Un grand requin blanc!
Nous quittons maintenant temporairement la côte afin de se diriger vers Stellenbosch, endroit prolifique en vignobles sud-africains. Pour s’y rendre, nous suivons une jolie chaîne de montagnes, l’Overberg. Arrivés là-bas, nous recevons une carte des vignobles (la carte de la ville est… secondaire! La ville est jolie, mais disons que ce n’est pas notre priorité!) qui doivent certainement se compter par plusieurs dizaines! Nous en visitons trois. Au premier, le Warwick, nous dégustons 6 vins et l’endroit est charmant! Ensuite, au Dornier, nous combinons notre dégustation avec des plateaux de fromages et de charcuteries (ça peut sembler simple, mais rappelez-vous que nous habitons à Kamsar!). Nous terminons par le Waterford Estate où nous optons pour une dégustation vins et chocolats! Une journée des rois où nous nous sommes bien faits plaisir!
Un des vignobles
Vue typique de Stellenbosch
Après Stellenbosch, il est maintenant temps de quitter vers la dernière ville que nous allons visiter en Afrique du Sud, Cape Town.  La première journée, nous optons pour la route longeant la pointe du continent africain. La route est à couper le souffle : des villages de surfers, Boulder’s beach et ses pingouins (ouf, ce qu’ils peuvent être agressifs!) et nous nous rendons ensuite jusqu’à Cape Point. Nous montons jusqu’au phare afin d’y voir la mer déchaînée! C’est superbe! C’est aussi ici que nous retrouvons sans doute tous les touristes de l’Afrique du Sud qui avaient été assez discrets jusqu’à présent! Notre endroit favori fut par contre le Cap de Bonne Espérance, point le plus au sud-ouest de l’Afrique. La mer était encore plus belle! Le chemin du retour vers Cape Town ne nous a pas laissé en reste non plus. Il y avait des baies magnifiques, la route près de Chapman’s peak à flanc de montagnes nous a donné des sensations fortes avec tous ses virages serrées, la vue sur Hout Bay, etc. Tout juste un peu avant d’arriver à Cape Town, nous nous sommes arrêtés à Camp’s Bay, ville de stars et d’abondance, avec en arrière plan, les 12 apôtres de Table Mountain et devant, une mer magnifique! Nous en avons profité pour se tremper les pieds (c’était le plus que nous pouvions faire… l’eau est glaciale!) et prendre un verre. Maintenant, à la découverte de Cape Town!
Un des townships croisés sur la route... Celui-là était particulièrement énorme
Les pingouins de Boulder's Beach
Le Cap de Bonne Espérance vu de Cape Point
Cape Point
Nous à Hout Bay! Et Nic avec les cheveux courts!!
Camp's Bay et ses paysages magnifiques
Notre visite fut remplie de contre-temps et de quelques déceptions, mais au global, Cape Town est une ville superbe avec une situation géographique et un climat imbattables! Première journée, nous nous dirigeons vers les jardins de Kirstenbosch, genre de jardin botanique au pied de Table Mountain (qui ne pouvait pas être montée cette journée-là puisque la visibilité était nulle). Même si nous ne sommes pas de grands amateurs de plantes et de fleurs, nous devons avouer que cet endroit est magnifique! En prime, une tortue beaucoup trop territoriale qui nous courait après et un serpent, toujours pas identifié! En après-midi, nous en profitons pour visiter le « Waterfront », genre de Vieux-Port où tout est beau et très touristique. De plus, c’est le moment de faire du shopping dans un ÉNORME centre commercial! Le lendemain, toujours les nuages sur Table Mountain… nous passons donc encore au plan B : Signal Hill et Lion’s Head qui sont des points assez en hauteur, tout juste à côté de Table Mountain à proprement parler. Nous avons une vue magnifique sur la ville, sur Camp’s Bay et Robben Island. Après les nuages, c’est le vent qui s’abat sur Cape Town. Les vents violents nous empêchent de se rendre à Robben Island (par bâteau) et il est impossible de nous redonner des billets pour une date ultérieure avant que nous repartions… Nous sommes très déçus ; nous ne verrons peut-être jamais la prison dans laquelle Nelson Mandela a passé de nombreuses années. Mais bon, on garde le moral, il fait beau et chaud et nous prenons une longue marche dans la ville afin d’y découvrir ses quartiers. Ce soir est la veille du Nouvel an et c’est la fête sur notre rue! Les deux derniers jours de notre voyage furent assez relax à errer dans la ville puisque toujours pas de Table Mountain (une journée de vent et l’autre, une foule immense et nous qui devions aller prendre l’avion! Nous ne sommes donc jamais montés en haut!), les magasins et restos fermés… Deux journées de vacances dans une ville agréable! Voilà comment se termine notre voyage!
Le Waterfront de Cape Town
Table Mountain
Un quartier coloré (Bo-Kaap) de Cape Town
 On vous embrasse!
Annick & Nicholas

L’Afrique du Sud et sa diversité! (Partie 2)


Kamar, 11 janvier 2013
 
Après cette magnifique découverte, nous reprenons la route vers l’Afrique du Sud. Nous avons presque traversé le pays au complet en se perdant sur les routes swazies… l’aventure! Nous n’étions tout de même pas fâchés de voir le poste-frontière! Direction, chaîne du Drakensberg. Plus on s’y approche, plus c’est joli : de hautes montagnes toute en verdure. Le lendemain, nous faisons un magnifique hike dans le parc national du Royal Natal afin d’aller voir les chutes Tugela, les deuxièmes plus hautes au monde. Lorsque nous avions une vue (il y avait énormément de brouillard), c’était magnifique! En terme de météo, nous avons aussi eu pas mal tous les extrêmes : soleil, nuages, pluie, grêle, 25°C et 2°C! Mais au global, une très belle journée! Lors du retour au camping, nous avons constaté qu’un pôle de la tente était brisé… un bon défi alors qu’il nous reste 5 nuits de camping et qu’il pleut et vente à tous les jours! Le lendemain, nous avions choisi de passer une journée tranquille, mais elle fut finalement plutôt mouvementée!  En fin de journée, un déluge s’abat sur le Drakensberg et l’eau commence à envahir la tente ; on doit l’abandonner! Nous dormons à l’intérieur, mais nous devons vraiment réparer la tente pour les jours à venir! Ah oui, un autre détail, un de nos matelas sol est percé! Disons que l’équipement nous donne vraiment du fil à retordre!
Sentinel Peak dans le Drakensberg
Il y avait un peu de brouillard!
Pour descendre, nous devions prendre des échelles... mais quelle vue!
Vue du camping!
La tente "cone head"!
Le lendemain, nous passons du nord Drakensberg vers le sud, tout juste à la frontière du Lesotho. Nic « fixe »  la tente à l’aide d’une cuillère, de ducktape et d’imagination! Ça tiendra pour le reste des nuits de camping! Nous sommes venus jusqu’ici afin de se rendre au Lesotho par le Sani Pass, petite route en gravier, montagneuse et sinueuse. Nous n’y allons pas en voiture, mais plutôt en gros Land Rover puisque ça prend un 4x4 pour s’y rendre! La route est difficile, on doit traverser des rivières sur la route, des taxis descendent à pleine vitesse, des troupeaux de chèvres descendent aussi, mais l’effort du chauffeur en vaut définitivement la peine! Les paysages sont des montagnes vertes à perte de vue, des chutes et une végétation qui devient de plus en plus subarctique, tout comme le mercure d’ailleurs! Arrivés au sommet du Pass, c’est la frontière et encore une fois, ce petit pays enclavé dans l’Afrique du Sud ne ressemble en rien à son voisin. Les gens, les Basotho, sont habillés d’une façon typique avec une longue couverture, une tuque et des bottes de caoutchouc afin de pouvoir traverser facilement les marécages qui recouvrent le pays. Le Lesotho est montagneux et aride, mais son peuple est souriant, expressif, communautaire et travaillant. Les gens survivent principalement par subsistance et un peu aussi grâce à la laine des moutons. Durant la journée, on reste dans les alentours de la frontière où la population est très, très dispersée! On y voit assez peu de gens puisque la majorité est concentrée à l’autre extrémité du pays, près de la capitale. La descente du Pass est beaucoup plus rapide que la montée, mais pas nécessairement plus facile! Heureusement que nous avions un bon chauffeur! 
Le camion qui nous a amené au sommet du Pass
Les montagnes du Drakensberg, tout près du Pass

À 2873 m., un tout autre pays nous attendait
Les montagnes du Lesotho
Nous au sommet du Pass avec en arrière-plan le serpentin que nous prendrons pour descendre!

L’Afrique du Sud et sa diversité! (Partie 1)


Kamsar, 11 janvier 2013
 
L’Afrique du Sud s’est offerte à nous en entier, avec ses bons comme ses mauvais côtés, ses folles activités, sa complexité ethnique et culturelle et ses paysages plus fabuleux les uns que les autres. Voici notre récit!

Après une escale à Paris d’une journée (où les deux Canadiens s’étant beaucoup trop habitués à la chaleur ont eu VRAIMENT froid!), nous arrivons à Jo’Burg 2 jours après avoir quitté Kamsar. De là, un chauffeur nous attendait pour se rendre à Soweto, un township tout juste à l’extérieur de la ville. Ce dernier est célèbre puisqu’il a été le théâtre de nombreuses manifestations anti-apartheid et Nelson Mandela et Desmond Tutu y ont habité. Semble-t-il aussi qu’il s’agit du plus « riche » township d’Afrique du Sud (Pour en avoir vu d’autres sur la route, nous croyons cette affirmation…). Dans l’après-midi, nous avons découvert cet énorme lieu (les estimations varient entre 2 et 4,5 millions d’habitants et ça s’étend sur plusieurs kilomètres), en vélo, avec un guide qui habite le township. C’est relativement mieux que ça à quoi nous nous attendions : maisons ordonnées, terrains et rues propres, système d’aqueduc, électricité, etc. Les gens sont ultra sympathiques, les enfants sont adorables et la culture et l’histoire sont présentes à tous les coins de rue. Moment fort de ce tour, l’arrêt dans un « shebeen », cabane de tôle où les hommes boivent de la bière fermentée et préparée par les femmes qui sont les seules à connaître la recette! On la boit à partir d’une calebasse et le goût est… particulier! Coup de cœur pour Soweto! Voici maintenant quelques découvertes culturelles apprises durant la visite :
-    Il y a 12 langues à Soweto, dont 11 officielles. La majorité des gens parlent le Zulu. Sani Bonani! (Bonjour!)
-       À Soweto, tout se partage (grande qualité des Africains en général!) sauf les femmes!
-   La musique est omniprésente dans le township : dans les maisons, dans les voitures, les enfants qui chantent… À Soweto, si tu n’as pas de « boom box » dans ta voiture, c’est que tu n’as pas une vraie voiture, mais plutôt un vélo!
Une scène de Soweto
Le lendemain, nous retournons à Jo’Burg prendre possession de notre voiture de location que nous avons nommé Tutu (en l’honneur de Desmond Tutu! Nelson avait déjà été utilisé en Namibie!). Une longue journée de route nous attendait afin de se diriger vers le Blyde River Canyon, au nord de Jo’Burg. La route est longue, mais les paysages montagneux sont magnifiques! Durant cette journée, Nic se rappelle comment conduire à « l’envers » (!) et apprend que la conduite sud-africaine est vraiment cow-boy! La journée suivante, nous avons fait une belle randonnée dans les environs du Canyon et avons vu des paysages magnifiques dont les « three roundavels » et le « Blydepoort Dam ». Le soir, nous apprenons à faire un « braii » afrikaan : bbq au charbon très populaire en Afrique du Sud!
Le Blydepoort Dam
Les three roundavels
Le « road trip » se poursuit ensuite vers le Swaziland, petit pays enclavé dans l’Afrique du Sud. Nous nous dirigeons vers Manzini, endroit de départ de notre tour du lendemain. La frontière tout juste dépassée, c’est vraiment un autre pays qui nous attend : plus chaotique, des gens qui marchent sur les autoroutes et même les paysages changent. Les gens sont gentils et fait qui nous marque beaucoup, la population est très jeune dû à la grave incidence du sida ; sur une population d’environ 1M d’habitants, l’espérance de vie est de 37 ans. Ça demeure aussi un beau mélange entre l’Afrique et l’Occident : il y a tous les services, mais évidemment opérés à l’africaine! Le lendemain, nous partons avec notre nouvel ami, Myxo (un rastaman super!), un Swazi, qui nous amènera dans un village typique. Sur la route, il nous parle de la culture qui est très distincte de celle de l’Afrique du Sud. Deux faits intéressants, le Swaziland est une monarchie absolue et la polygamie y est bien présente. Nous avons ensuite visité un village et nous avons été bien impressionnés par son organisation, son autosuffisance et sa propreté. La vue du village offrait un horizon incroyable sur les montagnes swazies toutes vertes à ce temps-ci de l’année. Pour terminer la journée et vu que nous sommes dimanche, Myxo nous amène dans une « église » (disons que c’est beaucoup plus simple et rudimentaire que nos églises québécoises!) zioniste. Les Swazis appartenant à cette religion y passe leur journée du dimanche de 11hrs jusque vers 17hrs… Pour nous, qui y avons sans doute passé près de deux heures, c’était… assez long, mais nous y avons vécu une expérience hors du commun! Une messe dans une langue incompréhensible pour nous, une division hommes/femmes, une hiérarchie que nous n’arrivions pas à comprendre, de la transe, des chants swazis, un rituel de guérison, des « Amen » dit avec beaucoup d’intensité… Bref, beaucoup d’émotions et des souvenirs inestimables! En plus, sur la route, nous avons eu une discussion croustillante avec Myxo sur l’hospitalité africaine par rapport à cette même notion en Occident! Nous avons bien ri à constater ces différences et ces incompréhensions entre les deux cultures! Vous savez, c’est bien normal pour un Africain d’arriver chez vous, sans préavis, avec ses amis et d’y rester pour quelques jours! :-)
Une maison typique swazie. La porte est assez basse!
Nous au Swaziland... Portez attention aux cheveux de Nic! Hihihi!


samedi 1 décembre 2012

Nic et Annick en boîtes de nuit guinéennes!


Kamsar, 28 novembre 2012

Le week-end dernier, nous sommes sortis pour la première fois ensemble dans les clubs de Kamsar : le Ronier et Bouba! Sortir dans les bars est très culturel qu’on soit partout au monde, donc quand la culture est à des milles de la nôtre, c’est toute une expérience! Ce « post » est peut-être davantage pour nous, pour se rappeler de ces soirées, de cette ambiance, mais pour la prospérité du blog, nous avons décider de l’écrire quand même!

Donc, des femmes et des hommes habillés en pagnes africaines et aussi habillés de façon très occidentale comme nous le voyons au Canada, de la musique africaine, de la musique populaire, de la bière africaine, de la Heinekein, des « drinks », des cocas (la plupart des Musulmans ne boivent pas d’alcool), des gens avec énormément de rythme, un DJ qui interrompt constamment les chansons afin de saluer des gens… D’ailleurs sur ce point, l’expérience du DJ est notable! Voici une anecdote : au début de la soirée quand la piste de danse commence à se remplir, le DJ interrompt la chanson et dit au micro, « les Conde, êtes-vous là ?». Et on entend une partie de la foule crier! Ensuite, il interrompt encore pour dire, « Les Balde,  les Diallo levez les bras! ». Une partie de la foule crie et lève les bras! Pour ceux qui n’auraient pas compris, les Conde, les Balde, les Diallo sont des noms de famille guinéens! Et disons que ces trois noms de famille doivent regrouper au moins 25% de la population guinéenne! Avec les Souaré, nous passons sûrement à 30%! Voici maintenant une seconde anecdote. Nous sommes sortis avec un autre expatrié, Serge (nom ficitif), qui a reçu de la visite récemment d’un ami qui s’appelle aussi Serge. Les deux sont sortis en boîte quelques fois et le DJ en est venu à connaître leurs noms. Depuis ce temps, à chaque fois que Serge sort, peu importe avec qui, le DJ le salue au micro comme « Serge et Serge »! Hahaha! Nous avons bien ri!

Comme nous l’avons déjà mentionné précédemment, les Guinéens ont du rythme! Mais contrairement aux clubs de Montréal, les filles ET les gars ont du rythme, et les filles ET les gars dansent! Pas de complexe : tout le monde danse, tout le monde a du plaisir et rien de déplacé.

Voilà donc le résumé de nos soirées en boîte! C’était super et vivement la musique africaine!

On vous embrasse!
Annick & Nicholas

mardi 20 novembre 2012

Le temps des criquets, des sauterelles et des petites mouches!


Kamsar, 19 novembre 2012

Les derniers jours ont passé si vite! Nous avons été pleinement occupés avec notre visite ; la mère et la sœur de Nicholas! Après un vol Paris-Conakry mouvementé (la SWAT dans l’avion, une femme menottée… Seulement en Afrique!), elles sont finalement arrivées à bon port! Au menu, visite de la ville et de ses quartiers, Sobanet et ses villages environnants, Bel-Air, Sangaredi, Boke, marché Sahara, pirogue, rizières, couchers de soleil, petit port, etc. Valérie et Nicholas ont même été jouer au soccer avec les jeunes guinéens du terrain de sport! Nous avons aussi fait de nombreux heureux en distribuant des ballons de soccer et des maillots de grandes équipes (toujours de soccer!) dans les villages et dans Kamsar. Valérie semble avoir bien appréciée son premier passage en Guinée, mais se serait semble-t-il passée des odeurs… On ne voit pas de quoi tu parles…?! ; - ) En prime, elles ont eu la chance (ou la malchance…!) de voir un mamba vert, d’énormes rats, des menthes religieuses, des geckos, des criquets (voir le prochain paragraphe!), des sauterelles, une tortue, de gros vautours, l’énorme lézard qui vit sur notre terrain et sans doute d’autres créatures que nous oublions! Au total, ce fut dix jours bien remplis, mais combien agréable! Merci d’être venues nous visiter! Ça recharge les batteries! : - ) Voici maintenant plusieurs photos afin de vous montrer tout le plaisir que nous avons eu (Merci Suzanne pour les photos!)!
Valérie qui montre aux enfants des photos où ils apparaissent
Des femmes au village de Sibouti
Un classique : une maman avec son bébé dans le dos
Petite partie amicale avec les enfants de Sibouti
Quelle chance! Un groupe improvisé joue de la musique tout près de l'orphelinat! Nous en profitons pour nous arrêter!
Valérie et Annick qui dansent avec les enfants
Les bateaux d'un village de pêcheurs
Une dame préparant la sauce pour le riz
Annick qui pile le piment...
La dame d'expérience qui pile le piment... On dirait que ce n'est pas exactement la même force!
Se rendre aux rizières est une expérience en soi! Ce ne sera pas facile!
Les hautes rizières un peu avant Taigbe
Les dames revenant de faire les courses au marché. Si vous vous demandez, ce qu'elles portent sur leur tête est très lourd!
Coucher de soleil sur Kamsar
Une partie de soccer un peu plus sérieuse!
Depuis tout le temps que nous vous en parlons, la bibliothèque de l'école et le bénévolat d'Annick, eh bien, c'est ça!

Dans un autre ordre d’idée, en Guinée, à la fin de la saison des pluies, il y a toujours un moment où l’insectarium au grand complet semble s’installer dans nos cours… Depuis quelques semaines, on se demandait à quel moment cela allait arriver et Valérie et Suzanne désiraient aussi vivement savoir si ce serait durant leur passage! Évidemment, comme la vie fait bien les choses (!!), tous les insectes sont arrivés durant leur séjour! Ainsi, à tous les jours, nous chassons plusieurs criquets (et pas des petits…!) et sauterelles dans la maison! Ouach! Nous avons même développé une technique de chasse...! Nic est rendu un vrai samouraï avec le tue-mouches! Heureusement que ça ne dure pas longtemps! De plus, en se levant dimanche matin, nous avions un tapis de petites mouches mortes sur notre balcon, des centaines prises dans le moustiquaire…! Bref, nous sommes vraiment en Afrique! Ah oui, quand on s’endort le soir, le bruit des criquets est si intense que nous avons l’impression d’être en camping… super!
Insecte non-identifié, mais gros et surtout, situé directement sur notre porte d'entrée!

Les fameux criquets!
Pour terminer, voici quelques leçons que nous avons apprises à la dure dernièrement :
1-    Un règlement guinéen interdit de conduire un véhicule en repose-pieds… Mais, c’est quoi un repose-pied, nous direz-vous? Ce sont des sandales! Hahahah!
2-    Quand une personne en uniforme siffle sur le bord de la route (avec un sifflet), il est préférable d’arrêter sinon nous pouvons nous retrouver avec disons un petit document qui « ressemble » à une contravention!

Dans 3 semaines, direction Afrique du Sud! : - )

On vous embrasse!
Annick & Nicholas