dimanche 10 juillet 2011

Toujours plus de découvertes


Kamsar, le 10 juillet 2011

Par quoi commencer ce message ?   Commençons tout d’abord par mentionner que la nourriture ici (et/ou la poussière et/ou l’hygiène et/ou la propreté et/ou l’eau de la douche et/ou pleins d’autres agents pathogènes) peut lancer de bons défis à nos systèmes.  Mais comme dit la phrase célèbre :  Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort !

On va être TRÈS forts en revenant !

Ceci étant dit, on est allé à la plage le weekend passé.  Après près de deux heures sur la route et en brousse, on s’est installés devant l’océan, les pieds dans le sable blanc sous un cocotier.  L’endroit est sauvage, voire désert.  Les seules présences humaines sont celles des pêcheurs Guinéens qui sont fiers de montrer leur prise du jour.  Le repos, la détente, le bonheur.
Encore plus important que la plage, il y a l’orphelinat.  Une structure imposante qui accueille environ 40 résidents permanents et qui offre la nourriture et l’éducation à près de 400 jeunes.  On est allé leur dire bonjour et les informer que nous serons de retour pour offrir notre temps.  Ce sera notre façon de nous impliquer ici.  On va donner des sourires à ces petits monstres adorables.

Sinon, c’était le travail, la découverte de Kamsar et le sport.  Nic est allé jouer au tennis hier et il a dû perdre 6 livres en eau, mais quand l’hydratation est le principal obstacle à faire du sport 365 jours par an, c’est qu’il n’y a vraiment aucun problème !

Pendant que j’y pense, il ne faut pas passer sous silence le marché.  Je sais que nous en avons déjà parlé précédemment, mais cette fois-ci, je place l’emphase sur la façon d’agir de Annick quand on ère dans les allées.  D-É-L-E-C-T-A-B-L-E !  Malgré le fait qu’elle ait beaucoup voyagé, dès qu’on arrive au marché, elle passe dans un état second.  Elle observe tranquillement, mais n’observe pas en même temps.  Elle ne répond pas aux questions, elle ne peut plus prendre de décision…  Il faut comprendre qu’on est vraiment renversé par les gens partout et par le chaos quand on se perd dans le marché… D’entendre les ‘Foté’ tout le temps, de se faire klaxonner par les motos qui passent et de se faufiler en évitant les trous de boue et les millions de mouches ne peut qu’être loin de ce à quoi nous sommes habitués. 
Malgré tout, quand on peut avoir pour 3,40$ CDN, 3 grosses mangues, 1 paquet d’échalotes, 3 gombos (vraiment pas très bon en passant), 3 avocats, 4 concombres libanais, 2 ananas, 3 limes, 3 aubergines et 1 petit sac de piments forts, on peut juger que ça vaut la peine !  Le pire, c’est que cette liste n’est même pas une exagération.  TIA.

À chaque jour qui passe, on s’approche de la saison des pluies de plus en plus.  Il pleut de plus en plus et de plus en plus fort (oui, c’est possible apparemment).  Pour faire un calcul logique facile (pour les comptables) :  Il tombe 4 mètres de pluie par année et tout tombe entre juin et septembre.  Faites le calcul !  Mais rappelez-vous au moins que lorsqu’il pleut, il fait quand même 25 degrés dehors et qu’on arrive à bronzer (en fait, Annick arrive à bronzer parce que Nic est toujours blanc !).

On pense à vous et on vous embrasse !

Annick et Nic

2 commentaires:

  1. Adaptation est le bon mot je crois...
    et bain d'eau. Peux-tu nous envoyer des images?

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  2. Merci pour les updates mister! Ca fait du bien de te lire et merci de me faire rêver! Tu salueras madame Nicholas pour moi! Aha!!

    Bisous, xox

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