Kamsar, déjà un an plus tard…
Ce message sur le blog, c’est moi
(Nic) qui va l’écrire. C’est un peu ma rétrospective personnelle de l’année qui
vient de passer. C’est ma lettre à moi-même pour passer en revue mes
impressions africaines.
Il y a tout juste un peu plus
d’un an, j’arrivais à Kamsar en étant ouvert et fasciné à l’environnement
autour de moi qui avait changé complètement depuis Montréal. Il y a tout juste
un an, je venais de quitter les attaches physiques (parce qu’on ne quitte
jamais les attaches émotives) pour venir vivre l’expérience. Maintenant,
qu’est-ce que je peux dire du temps qui a passé ?
Quand je suis sorti de l’avion à
mon retour, j’ai eu un petit ressentiment du vertige de la première fois. Pas
un doute, mais un petit vertige de replonger dans cette réalité parfois
difficile, mais toujours intéressante pour une deuxième année. Heureusement,
j’avais fait le plein d’énergie avec les gens que j’aime et je n’aurais que deux
semaines avant le retour d’Annick. Le vertige a donc été rapidement effacé. La
résistance au changement vient de la fermeture de l’esprit. Et pour être bien
ici, on doit s’ouvrir. C’est à mon avis la façon non pas de survivre, mais de
l’apprécier.
« Bonne arrivée monsieur
Nicholas ! Ça va ? Bien ! Ça va bien ? Et la famille ? Et le Canada ? »
La routine de l’interminable
salutation ! Et mon sourire de coin de bouche qui ne démord pas… Je suis bien
de retour !
La vérité ? Je suis content d’être de retour.
J’ai beaucoup à apprendre encore et il y a ici beaucoup d’expériences à être
vécues. Il n’est jamais facile de quitter les gens qui nous sont chers, mais ce
n’est que temporairement. Et cette pensée est réconfortante…
Le
Bilan
En bon comptable, je me dois de dresser un
bilan de l’année 1. Je n’ai pas envie d’additionner les positifs et les
négatifs alors je me contenterai de dire que ce que je cherchais, c’était de
l’aventure, des voyages, des rencontres et une belle expérience à vivre. J’ai
eu la chance immense d’être avec quelqu’un qui avait la même optique que moi et
je peux dire sans me tromper que nous avons eu tout ce que nous cherchions.
Est-ce que l’expérience vaut l’investissement ?
Oui. Est-ce que c’est toujours facile ? Non. Est-ce que je suis motivé pour ma
deuxième année ? Oui. Est-ce que je prendrais la même décision en retournant
dans le temps ? Sans hésiter.
L’année deux est déjà en route. Les objectifs
sont nombreux. Les réalisations aussi. Le temps passe toujours vite de cette
façon. On y va un segment à la fois. On apprécie. On va de l’avant.
Calendrier des 3 prochains mois :
Découvrir Kamsar et la culture toujours plus, avoir la visite d’une amie en
août et aller au Kilimandjaro en septembre. Le temps passe vite dans ces
conditions, mais au moins, on a la profonde conviction que Lennon n’était pas
exact quand il a dit que ‘la vie, c’est ce qui arrive quand on est occupé à
faire autre chose’. La vie, c’est ce qui arrive quand on prend le taureau par
les cornes. Et qu’on profite.
Je vous embrasse !
Nic
PS: Notre temps en Bulgarie a été vraiment très apprécié. Nous vous réécrirons sur le sujet sous peu.
PPS: C'est encore et toujours confirmé: Montréal est la plus belle ville du monde !
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